Il parait qu’il neige dans les hauteurs et à moins de 2h de Cannes, bonne nouvelle! Mais avant de pouvoir surfer la poudreuse il va falloir encore attendre un peu et je vais tâcher d’occuper votre morne soirée dominicale avec ma revue hebdomadaire.

Google, big Brother

google_big_brotherQuelles sont les nouveautés de la semaine? Commençons par Google Dashboard. Si vous n’avez pas encore accédé à votre compte c’est le moment ou jamais de voir ce que Google sait de vous. Ou plutôt ce que Google sait de vous et veut bien vous montrer. En effet, il faudrait être crédule pour imaginer que dans Dashboard on retrouve toutes les informations que Google détient à votre sujet. Il en sait bien plus qu’on peut l’imaginer. Compte Gmail, nombre de contacts dans le carnet d’adresse, nombre de flux dans le Reader, profile Youtube et aussi tous les comptes que j’avais oublié comme Picasa, Orkut et Blogger se retrouvent dans ce tableau de bord. A première vue il m’a été utile et m’a permis de retrouver certaines choses oubliées et de faire le point sur les sites que j’avais joint en utilisant Google Connect. Mais il faut rester lucide et je considère ce Dashboard comme de la poudre aux yeux, destinée à rassurer la masse et les défenseurs de la vie privée mais sur laquelle les experts ne se tromperont pas. Bien entendu se repose la question récurrente de savoir ce que compte faire Google de toutes ces données. A vrai dire, plutôt que d’angoisser je préfère ne pas y penser mais il est assez facile d’imaginer les dérives possibles.

Adsense, vers plus de transparence?

performancegraphsSi pendant longtemps les éditeurs Adsense sont restés dans le flou quasi total concernant les pages de leurs sites qui monétisaient le plus et les recherches qui avaient permis d’y accéder, Google a fait un effort en permettant de lier un compte Google Analytics à un compte Adsense. Cette liaison permet de savoir les sites (et pages) qui envoient du trafic et qui mènent à un clic adsense, la répartition des pages dont les annonces adsense sont les plus cliquées, mots clefs qui envoient du trafic sur les annonces cliquées, etc. Cependant, comme on n’a rien sans rien, cela suppose d’utiliser Google Analytics et lui permettre un accès sur le compte Adsense. Ce qui veut dire se dévoiler encore plus aux yeux de Google. Agaçant!

Pour ceux qui se refusent à utiliser Google Analytics, par parano prudence, les informations disponibles sur le tableau de bord restent bien limitées. Il semble qu’il va y avoir du nouveau bientôt, avec une prochaine version du tableau de bord Adsense, (qui ressemble à celui de Google Adwords) proposant des graphiques pour diverses vues et filtres et un grand nombre de détails pour visualiser les performances d’un site. Il va ainsi être possible d’identifier les sommes gagnées en fonction du type d’enchères, du ciblage et des types d’annonces tout en permettant l’édition rapide des annonces sur les sites diffuseurs. Google nous en dit un peu plus mais encore une fois ne nous dit pas tout. Ainsi la question de la répartition des gains entre les éditeurs et Google n’est clairement pas définie et reste pour le moment occulte. D’autre part qui n’a jamais eu des clics non rémunérés sur son compte sans savoir d’où cela vient? Enfin, tout le monde connait quelqu’un qui s’est vu fermer son compte Adsense, sous prétexte qu’il ne respectait par les règles Adsense mais sans savoir exactement quelle était la règle enfreinte. Comme d’habitude, Google sait tout de nous mais nous ne savons pas grand chose. Plus opaque, ça n’existe pas…

Page fold

nicematinSavez-vous ce qu’est le « page fold » ou la limite de visibilité d’une page? C’est l’endroit de la pliure dans le cas d’un journal et la partie visible à l’écran dans le cas d’une page internet. La règle jusque-là admise est que l’internaute scrolle peu et qu’il faut ainsi lui fournir les informations les plus importantes sur la première partie de la page.

Frédéric Cavazza vient nuancer ce propos en argumentant que les internautes savent scroller si on leur donne une bonne raison pour cela, sous la forme par exemple d’une invitation visuelle. Je vous recommande d’ailleurs son article très intéressant. J’adhère totalement à ce propos et d’autant plus après avoir vu quelqu’un chercher un produit sur le site Ikea. Sur certaines pages de ce site, la limite de visibilité se situe en dessous d’une image et est suivi d’un blanc. Seule la barre de scroll permet de savoir que le contenu se trouve en dessous. La personne en question n’a pas scrollé. Sur d’autres pages du sites, où le fold coupait des images, le scroll a été fait naturellement.

D’ailleurs, puisque je parle du site Ikea (je suis fan d’Ikea, je vous conseille d’ailleurs le site Ikea Hacker pour customiser vos meubles suédois), le site est aussi mal conçu que leurs meubles sont ingénieux. C’est vraiment dommage pour cette enseigne de proposer un site aussi archaïque et peu ergonomique! Et pour la conception de vos pages web, vérifiez la taille des écrans de vos visiteurs dans vos statistiques et adaptez-les en conséquence 😉 ne copiez pas Ikea!

La trousse à outil du développeur web

screenshot309Dans un précédent billet, qui commence à dater d’ailleurs, j’avais listé les différentes applications Mac OsX que j’utilisais régulièrement suite à mon switch. J’avais placé l’application Coda en tête de liste et 2 ans après ce billet, je continuerai de plébisciter Coda pour le développement web, les css, le ftp, etc.. Son prix de 99$ est très raisonnable et me permet de ne plus utiliser l’usine à gaz qu’est Dreamweaver.

Ce qui est encore plus fort avec Coda, c’est qu’on peut lui adjoindre un grand nombre de plugins divers et variés. J’ai trouvé sur ce site 120 plugins, tutoriels et autres pour Coda. J’ai en particulier repéré un add-on permettant l’auto-completion avec la syntaxe WordPress qui me parait très prometteuse et que je vais utiliser très vite.

CEO of the Decade

apple-logo-dec07Le magazine Fortune a décerné le titre honorifique de « CEO of the decade » à Steve Jobs car il a su ressusciter Apple et a bravé les pires conditions économiques depuis la grande dépression de 1929 tout en gérant ses problèmes de santé.

La timeline des 10 dernières années résume l’activité d’Apple et un album photo est disponible, avec des photos rarement vues jusque-là. Anecdote amusante, Steve Jobs n’aimait pas le nom « iMac » qui a pourtant été un succès indéniable et a donné l’impulsion des noms des futurs produits Apple! Steve Jobs est un génie du marketing c’est indéniable et quand l’iMac de toutes les couleurs est sorti, je rêvais d’en avoir un. Mais celui qui m’a fait le plus rêver est l’iBook, en orange, avec une poignée pour le transporter 🙂

Quand le marketing va très (trop) loin

photo-1Il y a quelques temps nous avions appris que nos précieux et couteux carnets Moleskine, sur lesquels Hemingway aurait écrit n’étaient que pure invention marketing. Hemingway n’a jamais eu de Moleskine. Cela n’enlève en rien la qualité de la brochure et du papier des Moleskine mais le charme est rompu. Aujourd’hui c’est au tour du mythe du macaron de chez Ladurée de s’effriter. Je n’ai jamais eu l’occasion d’en goûter mais j’en avais entendu le plus grand bien. Et là j’apprends ainsi que les macarons Ladurée sont bourrés d’épaississants, humectants, émulsifiants, conservateurs, stabilisateurs on est bien loin des méthodes artisanales d’antan! De quoi vous couper l’appétit et vous donner l’envie d’apprendre à réaliser soi-même ses macarons. Allez je suis sympa, je vous donne le lien pour apprendre à faire les macarons en vidéo. N’oubliez pas de m’en faire goûter, j’adore ça 😉

Souvenirs

Quand j’ai commencé à faire du référencement en tant que professionnelle, les forums étaient rares et c’était sur la liste Référencement hébergée par Yahoo Groups que les passionnés des outils de recherche se retrouvaient. Suite à un post de Sébastien Billard, je me suis amusée à remonter le temps et retrouver dans les archives le message le plus ancien que j’avais posté et qui avait été mémorisé par le système. Ce message le voici, je l’ai posté le 7 mars 2001 et j’explique comment faire une page satellite 😀 Je reprends ainsi l’idée de Sébastien, saurez-vous retrouver le premier message dans votre spécialité posté sur internet et quel était-il? Et surtout, le regrettez-vous? Moi, non 😛