Ce billet a failli ne jamais exister, j’ai été victime d’un manque d’inspiration énorme en cette fin de semaine et c’est vraiment avec beaucoup de mal que je me suis décidée à donner une suite à mes billets fleuves. Je ferai plus court cette semaine, je vous rassure 😉

J’ai bu la tasse

La semaine dernière je vous ai parlé du lancement de Wave, ce nouveau service Google où les G33ks doivent se faire voir pour être « in ». Grâce à Pym qui m’a gentiment invitée, j’ai pu accéder à Wave et frimer devant ceux qui n’avaient pas d’invitation et tester ce nouveau service avec beaucoup d’enthousiasme. Afin de tester les limites du système nous avons eu l’idée, Sid et moi, de lancer une « Worgie » en invitant tous nos contacts sur la même vague, euh pardon wave.

wave

C’est ainsi que nous nous retrouvâmes à 61 sur la même wave et autant dire que ça a fait quelques éclaboussures (oui je sais elle était facile celle-là). Ce que j’ai trouvé drôle au début c’est de voir les écrits de mes contacts au fur et à mesure qu’ils rédigeaient leur message. Puis ce que j’ai trouvé gonflant très rapidement, c’est la lenteur, le manque d’ergonomie, le fouillis qui prédomine et le fait que Firefox se mette à devenir tellement lent qu’un reboot est nécessaire. Même constat avec Safari, c’est très lent. Je n’ai pas testé avec Chrome, il serait logique que ça se passe mieux avec le navigateur Google mais ce n’est pas encore compatible Mac OsX… Après avoir découvert les raccourcis clavier, ça devient plus facile de naviguer dans la discussion mais quand on est 60 à parler en même temps à différents endroits de la vague, dans différents niveaux d’imbrication, la compréhension laisse la place à un joyeux nawak, pas désagréable mais totalement improductif.

Ma conclusion temporaire sur Wave : Ce n’est actuellement qu’une preview et on peut espérer que les différents bugs et problèmes de lenteur rencontrés soient résolus par la suite. Le système peut avoir une utilité, aussi bien pour papoter avec des amis ou sa famille que pour le business. Mais dans les 2 cas il faudra que chacun des participants respectent quelques règles pour que la discussion reste compréhensible. Les nombreux gadgets qui vont inéluctablement voir le jour pourront être utiles ou viendront polluer la discussion, c’est selon. Pas la peine de me demander une invitation, je n’en ai pas :(, les invités de seconde génération n’ont semble-t-il pas eu d’invitations, en tous cas pour le moment!

Time Capsule m’a tuer

timecapsuleJe vous disais la semaine dernière que j’avais fait l’acquisition d’une Time Capsule 1 To pour faire mes sauvegardes facilement et sans y penser. Si les sauvegardes des 2 Macbooks (le blanc de mon fils et mon alu) se sont faites rapidement et sans problème (la première sauvegarde Time Machine est longue, il faut la faire avec un cable ethernet, j’insiste) celle de l’iMac a vite tourné au cauchemard. Après 14h, la sauvegarde en était à 7 Go. Sachant que j’avais 210 Go à sauvegarder, à cette vitesse là il me fallait 3 semaines pour faire ma sauvegarde complète…

C’est donc sur Twitter que j’ai appelé à l’aide. JD a vite repéré le problème (un problème d’autorisations sur mon profil) mais malgré plusieurs réparations, ça ne marchait toujours pas. C’est finalement Bigdjim qui a trouvé la parade : faire la première sauvegarde en utilisant un profil neuf. En quelques heures la sauvegarde était réglée. Si ça peut servir à quelqu’un… et merci encore à Bigdjim qui m’a sauvée de la crise d’hystérie, c’est certain 😉

Chaud ou pas chaud?

Qu’il s’agisse de valider une page d’accueil, une page d’achat ou toute page d’un site où une action est attendue de l’utilisateur (mettre dans le panier, remplir un formulaire, cliquer sur la pub…) il existe des solutions de heat maping performants. J’ai l’habitude d’utiliser Crazy Egg dans sa version gratuite, suffisante pour mes petits tests internes. Malheureusement la version gratuite n’existe plus (sauf pour les comptes créés auparavant) et même si le prix est ridicule par rapport au service rendu, peut-être voudriez-vous quand même faire l’économie de quelques euros et trouver une alternative gratuite. Ainsi je vous recommande d’aller voir cet article (en anglais) consacré aux outils de heatmaps pour trouver l’outil qui vous convient. D’autre part, Laurent me signale que Clicktale est très performant et permet de voir les internautes naviguer en temps réel sur le site. En plus il est gratuit jusqu’à 400 pages vues.

Et les autres, ils font quoi?

Si l’innovation n’est pas votre truc, si vous ne savez plus quelle orientation choisir dans votre business ou si vous souhaitez tout simplement faire une veille efficace sur vos concurrents, des outils peuvent vous aider. Bien entendu quelques techniques simples vous aideront à cerner ce que fait la concurrence, il suffit en général de taper quelques requêtes bien tournées sur Google pour obtenir de précieux renseignements, avec l’aide de quelques petites extensions bien pratiques pour Firefox, vous en saurez encore plus.

Il existe des outils qui sont dédiés à la surveillance de ses concurrents, sur ce site vous en trouverez 50, je n’en ai testé aucun. Oui c’est culotté d’aller écrire sur ce sujet alors qu’on n’a rien testé soi-même. Mais je dois dire que je me fiche de ce que fait la concurrence, j’ai déjà bien trop de travail pour avoir le temps d’aller les surveiller, et que mettre l’url ici me permettra de la retrouver plus tard, si un jour j’en ai besoin, qui sait? Et si vous vous sentez le courage de me dire quels sont les outils que vous préférez pour surveiller les concurrents, lachez-vous dans les commentaires 🙂

Prendre des couleurs

Comme j’ai promis de rester en dessous des 1000 mots, je vais faire court pour vous présenter un site qui permet de vérifier le contraste et le choix des couleurs d’un site web. Check My Colours fourni un rapport complet des couleurs utilisées sur une page et en fait l’analyse. Les résultats pour mes sites sont assez curieux et je ne pense pas l’utiliser plus que ça; d’autant plus que le graphisme et le design ne sont pas ma tasse de thé mais ça peut plaire à certains.

Ce dont je ne parlerais

Trop de Google nuit à la santé, ainsi je ne parlerai pas de l’interview de Matt Cutts dont le sujet est « How Google deal with web spam » et je vous laisse lire l’interview comme des grands que vous êtes 😉