Athènes
Ce qu’il y a de bien en croisière, c’est qu’on ne perd pas de temps dans les trajets. En effet, c’est pendant que l’on dort que l’on voyage, nous berçant ainsi plus ou moins fort. J’ai personnellement eu pas mal de soucis d’équilibre, je ne dirais pas que j’ai eu le mal de mer, mais je suis restée très sensible au roulis, passant d’assez mauvaises nuits malgré une literie très confortable. A terre c’est le mal de terre qui me taquinait dès que je regardais des objets proches de moi… c’est comme une légère impression d’ivresse avec quelques nausées en plus…
Bref, ceci dit, se réveiller tous les matins dans un nouveau port a été une source d’émerveillement pour moi et notre arrivée au Pirée s’est déroulé sous le soleil. Une immense file de taxis jaunes nous attendait de pied ferme. Le port d’Athènes est immense et selon le quai où vous débarquez, vous pourrez être inspiré de prendre la navette gratuite qui vous conduira au métro, pas comme nous, qui avons du marcher une bonne heure…
Le métro qui nous amène dans le centre d’Athènes et plus précisément à l’Acropole coûte peu cher, 70 centimes pour les enfants et 1,40 € pour les adultes. C’est un métro aérien plutôt agréable, et décoré à la bombe 😉
Pour visiter l’Acropole, il faut s’arrêter à Monasteraki ou Thissio et là, on est au plus près de notre lieu de visite. Par chance, nous sommes le 20 octobre, jour de la fête nationale en Grèce et à cette occasion l’entrée à l’Acropole est gratuite. A 12 euros par personne, nous apprécions l’économie 🙂
La première partie de la visite de l’Agora est sympathique, on trouve beaucoup de vieilles pierres et quelques explications. On croise peu de monde, c’est agréable. Nous cherchons l’ombre, il fait vraiment très chaud.
C’est tout là haut que nous allons devoir monter. Avant d’attaquer l’ascension, j’aperçois des fontaines où il est possible de faire le plein d’eau. En été cela doit être indispensable.
Arrivée en haut, je constate que nous ne sommes pas seuls. Il y a un monde dingue ! Ca se bouscule, entre groupes avec guide et autres particuliers, c’est pire qu’un supermarché le samedi après-midi.
Il faut faire la queue pour apercevoir d’en haut le superbe Théâtre de Dyonisos, très bien conservé et impressionnant par sa hauteur.
Sur le reste du site, on trouve beaucoup de grues et échafaudages, je ne sais pas trop si les travaux de rénovation sont en cours ou en stand-by mais ça gâche un peu, c’est dommage. Personnellement tout ce monde m’étouffe un peu.
La vue sur Athènes vaut le détour toutefois. On réalise combien cette ville est étendue. Je remarque qu’il y a de nombreux endroits très verts, des poches de verdures qui doivent être bien agréables en plein été pour se protéger de la chaleur.
Nous redescendons mais pas du côté où nous sommes montés et en bas foisonnent les artistes peintres talentueux qui vendent leurs toiles, les artistes de rue mais aussi les vendeurs d’épis de maïs grillés ou de couronnes de pain au sésame. Nous nous laissons tenter par le petit pain à partager, à 60 centimes, c’est donné et c’est plutôt bon.
Nous nous rendons ensuite place Syngdama pour voir la relève de la garde, très pittoresque. J’apprendrais par la suite que les pas respectés imitent ceux d’un cheval. Une fois en place, un troisième garde est chargé de recoiffer, enlever les plis des vêtements et essuyer le visage des deux gardes qui montent la garde, impassible. Il est possible de se prendre en photo avec, il suffit de faire la queue. Mais cela a un petit côté gênant je trouve.
Nous mangerons un gyros et boirons un café frappé, boisson très prisée ici : nous croisons en effet de nombreuses personnes qui dégustent leur café frappé dans la rue et la vente à importer a un véritable succès ! C’est excellent, je n’ai jamais goûté d’aussi bon café frappé de ma vie. Et il est possible de manger sur le pouce pour 3 ou 4 euros, de manière très correcte. Une vraie surprise. De la place Syngdama jusqu’au quartier Monasteraki, nous empruntons l’artère commerçante, où les magasins sont presque tous fermés, toujours pour la fête nationale. Le quartier Monasteraki grouille de monde et semble très populaire et agréable pour manger en terrasse, à faire pour la prochaine fois !
Nous rentrons ensuite : métro + navette pour monter sur notre navire, le Costa Mediterranea, et profitons du pont pour voir la sortie du port sous le soleil. Nous voyons à quai les nombreux ferries pour aller sur les différentes îles du pays.
Nous sommes suivis de près par un autre paquebot.
Une super journée à Athènes, sous le soleil. D’après les calculs de mon fils nous avons marché plus de 10 km. Ca use ! (et oui j’ai un tshirt Panda dans ma collection)
Oh et tiens, j’ai jamais fait de « Bonjour porte-container » moi ?