Mon voyage à Saint-Martin des Caraïbes
Juste après LeWeb, je suis partie à Saint-Martin dans les Caraïbes avec MonNuage et Air Caraïbes, à l’occasion de l’ouverture la ligne Orly – Saint-Martin sans escale. C’est avec Galliane, Khlauda, Osmany et Antoine que j’ai passé 3 jours mémorables dans cette île qui a la particularité d’être 70% française et 30% hollandaise. Si vous désirez y aller, prévoyez le passeport car l’aéroport de Juliana se trouve côté hollandais et même si la Hollande est en Europe, il faut un passeport pour atterrir à Saint-Martin.
Le voyage
Je dois avouer avoir été charmée par les hôtesses et stewards d’Air Caraïbes. Beaux et souriants, ils seront aux petits soins avec nous pendant tout le trajet, nous accueillant même avec une coupe de champagne.
Un repas énorme et aux accents des caraïbes plus tard, j’enfile les chaussettes jaunes fournies par l’équipage et j’entame un petit roupillon.
8h30 plus tard, nous atterrissons à Juliana et la chaleur nous tombe dessus sans prévenir. Alors que mes petits camarades rament pour trouver du réseau et un wifi, je me connecte rapidement et avec succès sur un wifi libre et j’envoie un message pour rassurer ma petite famille 🙂 Avec le décalage horaire de 5h, il n’est que 15h et après un petit rafraichissement à l’hôtel notre guide, Kate, nous emmène à la Loterie Farm, lieu paradisiaque réputé pour son parcours d’accrobranche, pour l’inauguration de la piscine et qui donnera le ton des 3 jours que nous allons passer ici : Open Bar !
Alors que mes compagnons se font bouffer par les moustiques, je profite de la chaleur agréable de la soirée en sirotant un mojito. Sur le coup des 10h, la fatigue se fait sentir, il est temps de rentrer à l’hôtel pour récupérer un peu.
Jour 1 : journée en mer
Pour ce premier jour, nous allons naviguer sur le catamaran ScoobiToo dans les eaux turquoises des caraïbes. A peine un pied sur ce magnifique multicoques, le ton est donné. C’est donc avec un verre de punch que l’équipage très sympathique nous accueille !
Musique et ambiance assurée à bord, nous partons donc longer l’ile de Tintamarre dans un premier temps. Sable blanc, eau turquoise, la carte postale est bien là et je suis conquise !
Alors que l’île d’Anguilla se rapproche, c’est à la nage que nous la rejoindrons. Quel plaisir que de retrouver le contact de l’eau et de pouvoir nager comme je le fais si souvent chez moi à Cannes !
Après un copieux repas composé de salade de pommes de terre, riz, poulet et poisson à la tomate, nous pouvons nous poser sur le sable blanc et profiter un peu de la vue et de l’eau.
Pour ma part je n’ai jamais vu un sable aussi doux et fin qu’ici, rien à voir avec le sable de Cannes qui ressemble davantage à du gravier qu’autre chose.
L’heure est venue de retourner au bateau pour le voyage retour pendant lequel nous n’avons rien d’autre à faire que trinquer, danser, admirer le paysage.
Nous aurons même droit à un coucher de soleil magnifique. C’est une super journée qu’on nous a offert ici et je suis totalement dans mon élément.
Passage express à l’hôtel pour nous dessaler avant d’aller dîner au Calmos Café, à Grand Case dans le nord de l’île. Concert, apéro garni et pieds dans le sable, la soirée est encore une fois hyper agréable et j’ai encore du mal à croire que la veille j’étais à Paris !
Nous reprenons le chemin de l’hôtel près avoir écouté les chants de Noël dans la rue, interprétés par de nombreuses personnes sur une estrade. Du rythme, de l’ambiance, bref j’accroche à fond et j’en redemande !
Jour 2 : Marigot
Ce deuxième jour s’annonce plus culturel. Quel plaisir que de se réveiller avec une température proche de 28 degrés, de déjeuner face au lagon avant de partir en expédition. L’hôtel Mercure dans lequel nous résidons bénéficie d’un emplacement vraiment agréable ! Les services hôteliers ne sont vraiment pas tops mais vu le temps que j’y passe, ça sera bien suffisant.
Le Musée de Marigot, « Sur la trace des Arawaks » est petit mais la visite guidée s’avère extrêmement intéressante. Christophe, qui travaille dans ce musée depuis ses débuts, est un vrai passionné qui saura captiver votre attention.
Je ne sais pas si c’est à cause de se moulage de squelette ou pas mais j’ai un coup de chaud soudainement, je n’ai pas d’eau à disposition et c’est avec peu de force que je repars du Musée pour aller déjeuner en ville, dans le centre de Marigot, qui est la capitale de la partie française de l’île.
Nous en profitons pour monter au Fort Louis, qui est un ancien bastion militaire placé stratégiquement, avec une vue incroyable sur la forêt, Marigot et la mer des Caraïbes !
Un jus de fruits de la passion frais plus tard, je me sens d’attaque pour aller visiter la galerie du peintre Roland Richardson, où les couleurs me séduisent d’entrée de jeu.
Un petit tour au marché de Marigot s’avère indispensable, je suis une grande fan des marchés car c’est dans un marché que l’on sent une ville vivre. Mais là ce fut une petite déception, c’est un marché artisanal et non alimentaire que nous aurons l’occasion de visiter. Nous repartirons quand même avec nos bouteilles de rhum banane et gwavaberry.
Le soir, c’est dans une boite en plein air, au pied de l’eau, que nous allons nous défouler, le Shore. Saint-Martin c’est festif et c’est à point d’heure que nous rentrerons nous coucher, épuisés.
Jour 3 : Philisburg et le retour
Pour ce 3ème et dernier jour, nous nous rendons à Philipsburg, dans la partie hollandaise de l’île. Sur la route nous contemplons des paysages de rêve que nous immortalisons avec nos iPhones et autres jouets numériques.
Arrivée à Philipsburg c’est le choc. On sent tout de suite qu’on n’est pas dans le même pays même si on est sur une toute petite île ! Ici les boutiques de bijoux, montres, alcool, électroniques se succèdent, des américains gras en short, hamburger à la main et appareil photo autour du cou déambulent dans les rues, à la recherche de la meilleure affaire.
Cet aspect de l’île est à voir mais à mon avis rien ne vaut de s’y attarder. J’ai l’impression d’être sur un autre continent !
Cela ne semble déranger personne de se baigner à proximité de ces gros paquebots, que l’on voit d’ailleurs à Cannes mais jamais en aussi grand nombre ! Le taux de change est assez surprenant et pas vraiment à notre avantage.
Nous prenons le chemin du retour, il est déjà l’heure de faire ses valises et reprendre l’avion en direction de Paris. Mais sur la route voilà qu’une mer magnifique se dessine sous nos yeux et nous voulons faire le plein de ces couleurs avant de rentrer !
Avant d’embarquer, nous allons boire un dernier verre à Maho Beach, très célèbre pour ses atterrissages d’avion qui se font à moins de 20 mètres de la plage ! C’est vraiment impressionnant et un peu flippant à la fois.
Le retour se passe très bien, les hôtesses et stewards d’Air Caraïbes sont toujours aussi beaux, souriants et efficaces, nous mangeons bien et nous apprécions le confort de la Classe Madras dans laquelle nous avons eu des sièges. Et comble du luxe, nous arrivons même avec de l’avance à Orly !
Un grand merci à Air Caraïbes et à MonNuage pour ce bol de soleil et de chaleur, pour ces couleurs, ces musiques et ces rythmes, cet accueil caribéen qui restera sans nul doute comme un superbe souvenir.
Bonus : la vidéo !
Saint-Martin avec Air Caraïbes from MonNuage on Vimeo.