Santorin

Vous le savez, quand un paquebot passe devant ma fenêtre, je le prends en photo. Monter sur un de ces géants des mers, j’en avais envie, pour voir comment ça se passait à bord et pour voyager à mon tour sur les mers. Oui, ma curiosité était éveillée. Alors quand j’ai eu l’opportunité de faire une croisière thématique avec Science et Vie, j’ai sauté sur l’occasion. L’itinéraire était plus que séduisant, la famille était totalement partante, nous voilà donc embarqués sur le Costa Mediterranea pour 8 jours de croisière.

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Première escale : Santorin

Cette première escale était celle qui me faisait le plus rêver, j’avais vu les photos de ces maisons blanches perchées sur les falaises abruptes de cette île volcanique. Alors le matin, quand nous allons prendre notre petit déjeuner face à Santorin, nous en avons pris plein les yeux. De loin on dirait de la neige sur les sommets. Mais étant donné les températures quasi estivales, nous savons bien que c’est un autre trésor qui se trouve là-haut.

Santorin

Nous débarquons et décidons d’utiliser le téléphérique pour monter tout en haut. A 4 euros la montée, ça nous semble un investissement intéressant : ça monte rude et s’offre à nous les marches à pied ou la montée sur un âne.

Arrivée en haut, j’apprécie le panorama et la vue des paquebots dans la baie est assez incroyable.

costa mediterranea

Bien entendu, nous immortalisons la scène, entre Costa Mediterranea à droite et Celibrity Silhouette à gauche.

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Nous décidons de quitter Fira pour aller visiter Oia. Nous nous entassons dans un bus où nous paierons pendant le trajet, debout dans l’allée centrale, 1,60€ l’aller simple. Après une vingtaine de minutes de bus où j’ai évité de regarder les routes escarpées que nous empruntions, nous voilà arrivés à Oia. Si Oia est l’endroit idéal pour déambuler dans les rues piétonnes (et pour cause, seuls les ânes et les gens peuvent se balader dans les ruelles étroites parsemées d’escaliers) le nombre ahurissant de touristes de toutes nationalités s’y trouvant gâche un peu le plaisir. Il faut dire qu’avec autant de paquebots en escale, ce sont plusieurs milliers de touristes qui se trouvent ici en promenade.

Oia est un village magnifique, où le blanc des habitations contraste avec le bleu des toits et de la mer. Des terrasses idylliques appellent à la farniente, les restaurants sont accueillants mais les prix, dignes de Cannes, nous enjoignent à continuer notre balade, sans nous y attarder.

Santorin, les terrasses

Difficile cependant d’échapper aux autres touristes (ils doivent penser la même chose de nous) et faire une photo sans personne dessus relève de l’exploit. Les paysages restent magnifiques et on se verrait bien passer quelques jours ici tant la vie semble paisible. Regardez ces hôtels où les piscines surplombent la mer, superbe non ?

piscine SantorinPiscine Santorin

Oia manque cruellement d’authenticité sur un certain point : la quasi totalité des commerces sont des attrapes-touristes avec des souvenirs chinois vendus à prix d’or. Nous trouvons aussi pas mal de bijouteries et autres galeries d’art.

pour les touristes

Cela ne gâche toutefois pas l’impression que se dégage de ce village et l’architecture et les paysages sont à couper le souffle.

La vue est saisissante et il est impossible de résister à l’envie de la prendre en photo tellement il est inhabituel de voir un tel panorama.


Nous repartons sur Fira où nous décidons de partager une assiette de gyros après avoir vu celle de personnes attablées au soleil, dans une échoppe du nom d’Obelix Pita. Un régal à quelques euros à peine, le tatziki est gouteux, la viande excellente, nous sommes heureux. Le nom de la bière, la Mythos, nous fait bien rire aussi.

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Nous redescendons à pied et prudemment : la descente est glissante à cause du crottin d’âne qui tapisse joyeusement le chemin 😉

ânes de santorin

Bref, Santorin, à voir, même si c’est trop touristique, j’en garde encore un excellent souvenir. Une île qui mériterait de s’y attarder quelques jours, sans hésiter.