E-reputation râtée, scoops fanés et tools pour le SEO
J’inaugure une nouvelle rubrique sur ce blog suite à une longue discussion avec mon collègue Laurent. En effet si je suis une lectrice insatiable, si je suis capable d’écrire des romans par e-mail, si je tweet régulièrement, si je poste régulièrement sur les forums, j’ai quand même la méchante tendance à délaisser mes propres blogs. Et finalement c’est extrêmement dommage puisque je peux pas vraiment prétendre capitaliser sur mes écrits laissés à droite et à gauche, enfin d’après lui. Et sur ce point, il n’a pas tort.
J’ai mal à ma e-reputation!
Entrons dans le vif du sujet et voyons ensemble ce qui m’a fait réagir cette semaine, ce que j’ai apprécié, ou pas. Tout d’abord je vais commencer par un fait qui s’est déroulé en fin de semaine dernière et qui a encore démontré la force des réseaux sociaux et en particulier de Twitter. L’histoire la voici : mes collègues et amis de la société Octolys ont eu une mésaventure concernant leur ticket d’entrée au salon E-Commerce 2009 qui se déroule à Paris. Je ne vais pas répéter ici ce que Yoan explique sur le blog de Thelia. Trouvant l’histoire assez pitoyable, je m’en fais l’écho sur mon Twitter, en reprenant le tweet de Yoan et en titrant « curieuse pratique au forum E-Commerce 2009 ». Suite à ce tweet, grand nombre de mon millier de followers (que je remercie du fond du coeur et sans qui rien n’aurait été possible hihi) me « retweet » c’est-à-dire qu’ils reprennent mon tweet pour le faire partager à leur propre réseau. Le phénomène commence alors à prendre de l’ampleur et ce sont déjà plus de 400 personnes qui sont venues lire les aventures d’Octolys. J’enchaine sur Scoopeo en proposant le billet de Thelia. Je passe en home rapidement et là encore de nombreuses personnes sont mises au courant. Dernière étape de ce buzz qui prend de l’ampleur, c’est la publication du billet de Greg sur sa propre expérience concernant le forum E-Commerce, son passage sur scoopeo et sur Twitter. Il faut savoir que je n’ai rien à reprocher au forum E-Commerce mais j’ai trouvé certaines méthodes assez curieuses pour qu’elles méritent de s’y attarder. Sa e-reputation est largement entâchée, il suffit de regarder sur Google. Que retirer de ce buzz? Et bien qu’une mauvaise information sur votre compte ou votre société circulera bien plus vite qu’une bonne information. Que les réseaux sociaux et en particulier Twitter ont la capacité de faire savoir un fait très rapidement et de l’amplifier au fur et à mesure des « retweets ». Que la « basse cour » d’internet est impitoyable lorsqu’elle se sent lésée. Enfin, que les internautes ont la belle qualité de se serrer les coudes afin de relayer une information qu’ils jugent utile à faire connaître.
Le scoop fané
Cette semaine, sur le net, a circulé une information qui m’a d’abord fait sourire puis a commencé à sérieusement m’agacer. Quoi, ne le saviez-vous pas? Google ignore la balise meta keywords! Incroyable non?? Ils en ont même fait une vidéo! Combien de blogs, plus ou moins intéressants, que j’apprécie et estime plus ou moins, ont repris cette information qui n’est finalement qu’un secret de polichinelle, voire pire, un fait commun! En effet cette inutilité de la meta keywords est établie depuis 2002 comme le témoigne cette news sur le site Abondance. Pourquoi cette balise a-t-elle été abandonnée par les moteurs de recherche? Et bien tout simplement parce-qu’il était trop facile d’y mettre tout et n’importe quoi pour espérer ressortir sur ces termes, à une époque où la concurrence était moins rude dans les résultats des moteurs de recherche. Pour l’anecdote, Françoise de Panafieu avait dans sa meta Keywords le nom de la sulfureuse Pamela Anderson, à l’époque la personne la plus recherchée sur le net, certainement pour ses capacités pulmonaires.. enfin je crois? Cette anecdote date de 2000, pour dire que l’histoire n’est pas neuve! Alors voir ce pseudo scoop ressortir en 2009 est déjà osé. Mais la grande force de Google fait que tout le monde a suivi comme des moutons pour relayer cette information. Bêêê!
Quand un guru retourne sa veste
Cette information c’est Laurent qui me l’a d’abord faite passer. Je l’ai lue et comme à mon habitude, je l’ai rangée dans un coin de ma mémoire afin de la ressortir au bon moment, c’est-à-dire quand j’en aurais besoin. Laurent en a fait un billet et c’est avec de vraies balles et un gros calibre qu’il tire sur une personne qu’il apprécie pourtant beaucoup pour tout ce qu’il a apporté au marketing en ligne, j’ai nommé Seth Godin. Entre la publication du premier billet de Seth Godin expliquant sa concept de « Brands in public » et la rédaction de ce post, il s’en est passé des choses. En effet nombre d’internautes, parmi les plus influents, ont justement fait remarquer à Seth Godin que son projet n’était qu’un vulgaire scrapper de contenu et qu’obliger les marques à débourser 400$ par mois pour avoir la possibilité de modifier ces informations était à la limite de l’arnaque. Imaginez la page du forum E-Commerce mettant en exergue les posts cités plus haut dans ce billet? Ce n’est pas flatteur du tout pour l’entreprise et cela peut lui causer bien du tort, d’autant plus que les personnes mécontentes font toujours plus de « bruit » que les personnes contentes. Aussi, Seth Godin n’étant pas quelqu’un de buté, dénouement heureux de cette histoire, seules les marques qui en auront fait la demande auront leur propre page rassemblant un grand nombre d’informations en provenance de diverses sources. Rassuré?
La balise meta keyword est morte, ce n’est pas une raison pour négliger ses mots clefs!
Vous le savez peut-être (et si vous ne le savez pas, je vous renvoie à la conférence sur le référencement que j’ai tenue avec Nicolas Jean) une bonne visibilité dans les moteurs recherche passe, entre autre, sur une bonne stratégie de mots clefs. Mais comment choisir ces fameux mots clefs? Comment être sur que les expressions que l’on a en tête sont effectivement celles que l’internaute, ce futur client, va utiliser pour nous rechercher? Comment trouver les mots clefs auxquels on ne pense pas et qui pourraient pourtant générer du trafic qualifié? Il y a plusieurs possibilités, comme regarder les mots clefs utilisés dans les pages des concurrents (je parle du contenu des sites concurrents, pas de leur balise meta keyword, je vous rappelle qu’elle ne sert à rien!), utiliser l’outil de suggestion de mots clefs fourni par Adwords, ou utiliser ce script d’extraction de mots clefs, fourni par LeMoussel et Tiger, qui se base sur les mots clefs proposés par Alexa et qui sont d’une grande pertinence selon moi. Pour faire tourner ce script, il faudra que curl soit activé chez votre hébergeur.
Le nofollow, ça pue
Si Google dit à longueur de ses pages d’aide qu’il faut « faire son site pour les internautes », qu’il faut « penser à l’expérience utilisateur » et qu’il ne faut pas faire son site pour les robots et dans l’idée de se positionner dans les moteurs de recherche, il indique cependant que certains liens doivent être passés en « nofollow », et en particulier les liens que l’on pourrait vendre sur son site « afin de ne pas tromper l’algorithme du pagerank ». Mais n’est-ce-pas un peu paradoxal de dire « faites un site pour l’internaute » et « passez les liens payants en nofollow »? Sachant qu’un lien nofollow est clairement destiné aux moteurs de recherche et que l’internaute n’en a cure? On n’en est pas à une contradiction prêt chez Google. Par contre il est bon de signaler aux membres du site webmaster-hub que les liens du forum sont maintenant en nofollow, y compris les liens sortants des blogs. Les internautes peuvent donc toujours blogguer là bas et filer du contenu gratuitement à son webmaster, mais aucun lien sortant ne donnera le moindre « jus ». Une bien belle façon de récompenser ses membres. Mais là encore on n’en est pas à une contradiction prêt!
Beta Testons et jouons!
Si vous aimez les jeux concours, c’est nettement sur Twitter que vous en trouverez le plus. Qu’il s’agisse d’un tirage au sort parmi les personnes ayant retweeté un tweet, qu’il s’agisse de laisser un commentaire sur un blog, il y a tous les jours de nouveaux concours auxquels participer. Ainsi c’est encore sur Twitter que j’ai vu passer un lien permettant de s’inscrire pour être beta testeur d’un nouveau concept de jeu imaginé par Légo. Il s’agit en fait de jeux de sociétés en pièces de légo et qui seront proposés à la vente dès janvier 2010. Pour les passsionnés, il est possible de s’inscrire au tirage au sort qui determinera les personnes qui pourront beta-tester un jeu au choix avant leur sortie. Ainsi, mon fils ainé s’est inscrit, en tant que grand fan de légo, et il a gagné le privilège de tester un jeu, que nous avons reçu vendredi et auquel nous avons joué tout le week-end. Ils sont sympas chez légo!
Le Twalendrier, un projet communautaire
Bel exemple d’un élan communautaire dont on ne sait pas encore s’il aboutira ou pas mais en tous cas, les personnes participantes sont motivées et font preuve d’une belle organisation. D’ailleurs je ne suis pas étonnée de trouver à la tête de ce projet des femmes qui se dévouent corps et âme (ou presque) pour qu’un calendrier de twitter, le twalendrier, voit le jour en 2010. Il a fallu trouver des volontaires pour jouer au top-modèle, des photographes, des développeurs pour la boutique en ligne, des financeurs, etc. Notez que les bénéfices seront versés à une association que les internautes peuvent choisir. Belle initiative, j’espère sincèrement qu’elle verra le jour!
Voyage voyage!
Parmi tous les comparateurs de voyage disponibles sur internet, rares sont ceux qui font preuve d’originalité pour leur design. En effet ils se ressemblent plus ou moins tous et les résultats qu’ils renvoient aussi. Normal, ils ne font que comparer les offres des différents voyagistes. Cependant il y en a un qui se démarque des autres par son design moderne et retro à la fois et que je trouve très réussi. Ergonomiquement il n’y a rien à dire, il est facile à utiliser. Par contre son nom manque un brin d’originalité, en effet, www.i-avion.com n’a rien d’extraordinaire et n’est pas spécialement mémorisable. Dommage car un nom aussi frais que le design aurait été parfait, enfin à mon humble avis!
La chronique de ma semaine est maintenant terminée, j’espère avoir le courage de recommencer chaque semaine, si vous voulez m’encourager dans les commentaires, ne vous génez surtout pas!