Google Wave, pub pas chère et charity water
Quand je relis vos commentaires de la semaine dernière je me dis qu’il va être difficile de faire aussi bien cette semaine et que je n’aurais peut-être pas du mettre la barre aussi haut et garder quelques vannes dans ma besace pour remplir mes futurs billets. Mais bon, j’ai le goût du risque! Alors allons-y gaiement, que retenir de la semaine passée?
Le tsunami Google Wave
Tout d’abord, impossible de passer à côté du phénomène Google Wave cette semaine. Mieux que l’email, Google Wave va soit-disant révolutionner notre manière de « communiquer, de travailler et de jouer ». A première vue, cela me semblait totalement indispensable et c’est fébrilement que j’avais rempli le formulaire pour avoir une invitation il y a quelques temps, ne mâchant pas mes compliments et clamant mon admiration pour Dieu Google, des fois qu’à la lèche ça fonctionne. J’avais rempli une seconde fois le formulaire en utilisant un autre de mes comptes Google (oui j’ai plusieurs compte Google, non je ne suis pas accroc, quoique…) et en mettant en avant l’aspect intéressant de Google Wave pour mon business. Peine perdue, je n’ai reçu aucune invitation. C’est donc en spectatrice que j’ai assisté au lancement de Wave, me sentant un peu comme le gars dans la pub pour les Knackis Balls.. J’ai par la suite trouvé une invitation mais les invitations mettent beaucoup de temps à arriver, donc patience!
Du coup ça m’a laissé du temps pour penser et j’ai eu un flash back. En 2004, lors du lancement de Gmail, Google nous avait fait mariner de la même manière. Les rares nantis de compte gmail pouvaient inviter 10 personnes, 10 et pas une de plus. Certains avaient même vendu des invitations Gmail sur Ebay, (d’ailleurs aux dernières nouvelles l’invitation Wave à vendre sur Ebay était à 66$) et c’était avec la langue pendante, la souris tremblante que nous tentions d’obtenir notre fameux sésame, en guettant les forums et en copinant à qui mieux mieux. Aujourd’hui, les forums sont has-been et c’est sur Twitter que les G33ks que nous sommes tentons d’obtenir une invitation, nous faisant parfois avoir par des petits malins.
Bref tout ça pour dire que non, je n’ai pas encore testé Google Wave mais si vous voulez une invitation Gmail, ça sera avec plaisir. En tous cas Google maîtrise totalement l’art du teasing et du buzz et sait comment nous rendre accroc à un service avant même que nous puissions y accéder et tout ça, à moindre coût et sait aussi comment faire pour que nous nous sentions un VIP ou pour que nous voulions l’être! Moi je dis chapeau (mais noir de préférence).
Addictions fruitées
En parlant de nous rendre accroc, je me dois d’aborder la marque Apple et sa fabuleuse capacité à nous rendre totalement addict à leurs produits. Preuve en est, cette semaine j’ai encore dévalisé l’Apple Store et craqué pour un Apple Keyboard sans fil (pour remplacer mon vilain logitech dont les touches se coinçaient) et une Time Capsule 1 To (pour faire mes sauvegardes, chose que je ne faisais jamais, c’était ma bonne résolution 2009). Voilà, vous voyez, je ne pouvais pas faire autrement! Et ceux qui ne possèdent pas de Mac ne peuvent pas comprendre (et là je sens que ça va troller dans les commentaires, je me demande si je vais pas cloaker cet article pour les utilisateurs de Mac seulement…) car on devient tous très bêtes avec nos machines à la pomme. Limite mon MacBook a une âme! Ben ouais, normal, Steve Jobs il nous vend pas des ordinateurs, il nous vend du rêve, un art de vivre, une expérience, une vie meilleure, comme on peut le comprendre très rapidement en visionnant cette vidéo. La politique de vente d’Apple est un véritable cas d’école mais quand on vend du référencement, c’est beaucoup plus difficile de faire rêver les clients..
Cependant le rêve a failli tourner au cauchemar lors de la commande et j’ai failli laisser tomber. En effet il n’y a pas de champ prévu pour y mettre le nom de mon entreprise, car c’est bien un achat réalisé par ma boite et non pas personnellement que j’ai réalisé là. Ok j’ai pu mettre mon numéro de TVA intracommunautaire mais je le mets où le nom de mon entreprise moi?? A la limite de la crise de nerf, je l’ai finalement mis dans un champ d’adresse, ça ira pour la compta je suppose? Quant au suivi de la commande en ligne, le lien envoyé dans le mail renvoie sur une 404.. Si ma commande est arrivée en moins de 24h (bravo la livraison éclair!) ce n’était pas le cas de ma première commande sur l’Apple Store, concernant mon MacBook, que UPS avait livré… à une personne habitant certes le même village que moi, mais que je ne connaissais absolument pas! Le comble c’est qu’UPS avait transmis le nom de cette personne à Apple en indiquant le colis comme « livré ». Heureusement, quoiqu’en dise Hortefeux, les Auvergnats, même nombreux, sont sympas et le « voisin » m’a rendu mon paquet.. A part ça Apple c’est top et je ne remettrai pas les mains sur un PC de si tôt.
Backlink, quand tu nous tiens!
S’il y a un aspect du travail du référenceur qui devient de plus en plus difficile avec le temps c’est la recherche de liens. En effet, à cause de Google nous en sommes réduits à aller dénicher des liens dans le moindre recoin du net, et comme l’écrit ici Aymeric, le lien est indispensable. Mais pour cela, il nous est interdit de payer ou alors il nous faudra nous contenter d’un lien nofollow (qui rappelons-le sont le maaaal) enfin ça c’est Google qui le dit. Pour obtenir des liens, il y a plusieurs pistes à envisager. Si vous ne faites pas partie de ceux dont le contenu ou le concept sort de l’ordinaire et qui obtiendront des liens sans avoir à les chercher (et il n’est pas obligatoire d’avoir un joli site pour cela, suivez-mon regard) il vous faudra faire votre pleureuse nouer des partenariats avec d’autres sites par exemple. Pour les grands sites marchands, il est devenu monnaie courante d’aller courtiser ces bloggueurs dit « influents » à grand coup de cadeaux avec obligation d’en parler sur son blog et de mettre en place des liens vers le site marchand. Des liens qui paraissent donc le plus naturel possible. C’est ainsi que Rue du Commerce m’a contactée pour un « partenariat » de ce type mais gourmande que je suis, je ne me contente pas d’un cadeau pour lâcher du backlink. Cependant de nombreux blogueurs affamés n’hésitent pas à accepter et c’est ainsi qu’il est possible « d’acheter du lien en liquide ». Oui oui Maître Google, je n’ai pas payé pour ce lien. J’ai offert un cadeau, c’est pas pareil! Est-on en infraction avec les guidelines de Google dans cette situation? Certainement que oui mais qu’importe, c’est bon de ne pas respecter les règles quelquefois et ce n’est pas moi qui dirait le contraire! A savoir qu’un cadeau à un blogueur vous coutera très certainement moins cher que l’achat d’un lien sur son site, c’est donc une stratégie qui me parait intéressante d’autant plus que le blogueur risque fort d’apprécier votre produit (ce qui arrive dans la majorité des cas) et en faire une bonne promotion auprès de ses lecteurs. Donc double effet kiss cool pour votre promotion!
Satisfaire l’utilisateur? Oui mais pas que
S’il y a un conseil qui revient souvent dans les guidelines Google et dans la bouche des porte-paroles du moteur, c’est celui de « faire son site pour les utilisateurs ». Si cela suffisait, comment expliquer que les agences de référencement soient assaillies de demandes de devis? (ce qui est mon cas). Si les moteurs n’existaient pas, est-ce qu’on se casserait la tête à avoir un fichier robots.txt? Des titles différentes sur toutes nos pages? Des sitemap.xml et des redirections? Non certainement pas. Une bonne tactique SEO sera celle qui prendra en compte l’utilisateur en lui fournissant des pages fluides, avec du contenu pertinent, une navigation aisée et qui saura répondre aux exigences des moteurs de recherche avec un site optimisé, des échanges de liens, une recherche de mots clefs populaires. Alors je ne suis pas Google mais mon conseil sera « faites un site pour les utilisateurs et les moteurs ». Comme ça tout le monde est content.
Altruisime 2.0
French Geeks for CharityWater, c’est ainsi que fut nommée la campagne organisée par un petit groupe de blogueurs afin de récolter un maximum d’argent pour que des puits soient creusés et que l’eau potable devienne enfin accessible à des populations qui en étaient privées jusque-là. 5000 $ était la somme qu’ils espéraient récolter. Et c’est finalement près de 6000 $ qui auront été donnés par les diverses personnes qui ont été touchées par la campagne. Pour ma part j’en ai pris connaissance via PO Carles et si j’ai eu tout le mal du monde pour donner quelques euros, ce n’est pas parce-que j’ai un oursin dans le porte-monnaie (malgré mes origines auvergnates) mais parce-que le système de paiement ne voulait pas de ma carte bleue (qui fonctionne pourtant extrêmement bien en temps normal et je vous assure que je sais très très bien m’en servir, je tape même le code sans regarder mes doigts, c’est pour dire!). Et c’est encore grâce à Pierre Olivier que j’ai pu donner, alors un grand merci à lui, et bravo à tous d’avoir donné autant.
Un peu de légèreté
Je ne suis pas une fan de graphisme, je considère même comme n’ayant aucun goût en la matière. Aucun goût ne veut pas dire mauvais goût. Cependant, j’aime assez les design rétro et vintage, comme vous avez pu en avoir un aperçu dans mon billet de la semaine dernière. Cette fois-ci c’est Papillon, la reine du coloriage, qui a déniché une belle collection de sites au design rétro, histoire d’enrichir notre inspiration. Cela me donnerait presque envie de dégainer Photoshop.. mais bon, je sais que je n’arriverai à rien, donc je laisse ça aux personnes compétentes!
Par contre, en musique, je suis un peu plus douée un peu moins mauvaise. J’ai joué longtemps du piano et je me suis essayée à la guitare. Mon idole en la matière est le talentueux Mathieu Chedid, dont je n’ai piraté aucun disque. Lors des concerts de -M- des spectateurs pouvaient monter sur scène pour jouer un « gimmick », vous savez, un de ces petits airs de musique que tout le monde mémorise? A mi-chemin entre le gimmick et la human beat box on trouve un site très amusant qui permet de créer des petits airs entrainant en 3 clics de souris. Pour essayer, c’est par ici. Bonus, on peut télécharger l’application en économiseur d’écran, très amusant et délassant, beaucoup plus délassant que si je vous jouais un riff de guitare, c’est certain!
On conclut?
Dans ce billet j’avais décidé de parler de Google et ses diverses améliorations portées dans la présentation de son index mais j’ai finalement laissé tomber. Trop de Google ça devient pénible. Mais si le sujet vous intéresse vous pouvez lire ces informations sur le rich snippet et sur la présence de trends dans les résultats. Et comme j’en ai déjà trop dit, je vous laisse, car en plus c’est l’heure du goûter!